Né en 1988 dans la région bordelaise, il commence à peindre au début des années 2000 par le biais du graffiti. Après être passé par la sculpture et la taille de pierre ainsi que par plusieurs collectifs artistiques, il se consacre depuis quelques années exclusivement à la peinture, qui est nourrie par diverses influences telles que l’art brut, l’art naïf, la figuration libre… Sa peinture est à la fois symbolique, synthétique et énigmatique, et tente de garder pour prisme le regard curieux et émerveillé de l’enfance. Territoire sacré, énigmatique, mystique, ensorcelant, ressourçant ou primaire, la narration symbolique de l’artiste bordelais Naïf explore nos relations intimes avec la nature pour célébrer le vivant. Un artiste pop, dont les œuvres captent l’attention. Subtil jeu de formes et de couleurs, les performances de Naïf sont saisissantes. Des formes rondes et colorées, des notes simples et en même temps complexes… presque enfantines… Des performances pleines de vie et d’énergie, de couleur et de bonheur.
D’où viens-tu ? Je viens de la région bordelaise.
Quel est ton parcours ? As-tu eu un déclic pour te lancer et lequel ? J’ai découvert la peinture grâce à la pratique du graffiti au début des années 2000, il ya bien eu un déclic qui a eu lieu pendant ces premières années en peignant dans la rue, le jeu infini de la couleur m’est apparu et je n’en suis jamais ressorti !
Et tes projets ? La fresque Cap-Vert Blaye fait environ 150 m², j’y évoque à la fois le voyage ainsi que le territoire Blayais, le chantier durera au minimum une semaine et je pense utiliser entre 50 et 100 pulvérisations pour la réaliser.